Le col de La Chapelotte et les sommets environnants garderont encore longtemps les stigmates de cette guerre meurtrière qui fit des millions de morts. Situé sur le front 14-18 entre le Donon et Raon Sur Plaine la Chapelotte devient rapidement un point stratégique qu'il fallait tenir pour conserver l'avantage sur l'ennemi. Le 27 février 1915, une attaque Allemande leur permet d'assurer leurs positions sur le site de La Chapelotte et sur les sommets environnants. Pour conserver cette position les Allemands vont réaliser des travaux de fortification de grande ampleur.
Du côté Français, les effectifs ayant été réduits pour renforcer les champs de bataille de la Marne, la défense du site de la Chapelotte avait été confiée aux régiments de réserve Niçois du 363ème RI, aux Corses du 373 ème RI et aux chasseurs du 70 ème BCA.
Durant cette petite balade de quelques kilomètres je vais parcourir le site de La Chapelotte et des Jumelles. Les vestiges militaires sont encore nombreux ici et sortir des sentiers balisés demande une vigilance toute particulière car il serait encore facile de se blesser sur une ferrailles centenaire mais encore bien piquante ou coupante. S'aventurer dans les abris creusés par les soldats Français permet de se rendre compte de ce que fut la vie souterraine de ces militaires qui ont passé plusieurs années de leur vie enterrés ici sur ce front qui s'était figé très rapidement en une guerre de tranchées face à des Allemands très bien équipés et disposant de bunkers, souterrains et d'abris betonnés pour se protéger.
Sculpture représentant 2 soldats Français
Petite chapelle au col de La Chapelotte.
Plaque située au col de La Chapelotte
Un bunker Allemand en béton.
Une grotte creusée par les soldats Français soucieux de s'y réfugier
Un autre abri souterrain Français
Il reste ce genre de "souvenirs" dans les bois de La Chapelotte
Une "queue de cochon"
Drôle d'os ...
Monument érigé en mémoire des Corses de 373 ème RI
Le bouquetin était leur emblème
Joli aussi de l'autre côté
Et après la balade, dégustation de tarte aux mirabelles maison.
Suite de : Senones, vestiges militaires centenaires 1/2
Seconde partie de cet article consacré à une randonnée effectuée dans un secteur montagneux et forestier de SENONES appelé les côtes de Senones et qui fut très tourmenté de 1914 à 1918. Dans la première partie de cet article, j'ai visité plusieurs blockhaus de construction Allemande destinés à empêcher les soldats Français à envahir l'Alsace. Ces blockhaus étaient situés directement sur la ligne de front où se déroulaient les combats et occupaient la plupart du temps des points stratégiques qu'il fallait tenir à tout prix. les soldats ne pouvaient pas s'y reposer et étaient régulièrement remplacés pour qu'ils puissent rejoindre des abris situés à flanc de montagne, hors de portée des tirs Français. Ces abris semi-troglodytiques que je vais découvrir sont souvent construits sous un rocher protecteur.
Itinéraire : (1ère partie) Maison forest. de la côte de Senones - Col de Malfosse - GR 533 - le Mont Pelé - Roche Mère Henry - Les Quatre Bancs -
(2ème partie) - Le Fourneau - Roche d'Anteux - Col de Dialtrepoix - Tête d'Anteux - Les Quatre Bancs - le Clos Malpré - maison forest.
Cartes : IGN Top 25 - 3617 OT et 3616 OT
Sculpture sur une tombe d'un soldat Français
Tombe d'un soldat Français près du col des Quatre Bancs
Secteur très sauvage, difficile d'accès
Ma salle à manger au col de Dialtrepoix, oui mais avant de s'installer il a fallu l'aménager !
J'ai du rouler ma table jusqu'au banc
C'est pas une belle table çà ?
Au menu aujourd'hui, des gnochis.
Le col de Dialtrepoix vu de ma salle à manger
Un abri Allemand sous la Tête d'Anteux
Un autre abri construit sous un rocher
L'entrée de l'abri
L'intérieur de cet abri semi-troglodytique
Il faudra encore traverser cette forêt de fougères infestée de tiques voraces ...
L'abri du club Vosgien (pas terrible) du col des quatre Bancs (pas de table, ni de banc)
Encore un abri militaire Allemand
Retour à Senones
Randonnée de 16 km effectuée en grande partie sur la ligne de front de 1914-1918 entre le col de Malfosse et le col de Dialtrepoix avec visite dans cette première partie des blockhaus du Mont Pelé et de la roche Mère Henry. les Allemands qui n'avaient pas l'intention de céder un centimètre de terrain aux Français ont "bétonné" les points stratégiques de cette ligne de crête rendant l'avancée Française quasi impossible. Les deux camps se sont livrés à des batailles terribles dans ces forêts si belles par temps de paix.
Itinéraire : (1ère partie) Maison forest. de la côte de Senones - Col de Malfosse - GR 533 - le Mont Pelé - Roche Mère Henry - Les Quatre Bancs - (2ème partie) - Le Fourneau - Roche d'Anteux - Col de Dialtrepoix - Tête d'Anteux - Les Quatre Bancs - le Clos Malpré - maison forest.
Cartes : IGN Top 25 - 3617 OT et 3616 OT
Maison forest. de la Côte de Senones
Senones
La croix de Malfosse
Monument Sartorio (ancien cimetière militaire Français)
Source : http://www.paysdesabbayes.com/
Monument Sartorio
La croix du Pelé
Fortin Allemand au sommet du Mont Pelé
Fortin en béton armé avec sa lourde porte en béton armé encore en place
La porte en béton vue de l'intérieur du fortin
L'intérieur du fortin
Il reste pas mal de barbelé
Toujours le fortin du Mont Pelé
Avec beaucoup de ferrailles dans le béton s'il vous plait, ici des rails de chemin de fer !
Un trou béant au bord du sentier ... attention à ne pas y tomber !
|
Abri bétonné sous la roche de la Mère Henry
Roche de la Mère Henry
Point de vue exeptionnel sur Senones et les Vosges
Table d'orientation et point de vue panoramique au sommet de la roche de la Mère Henry
A suivre ...
Suite de l'article : Le Hochwald et la Ligne Maginot - 1/2.
Après avoir traversé le fossé antichars du Hochwald une première fois (voir l'article précédent) et contourné une battue de chasse un peu comme firent les envahisseurs "Teutons" en 1940 lorsqu'ils contournère la Ligne Maginot par la Belgique pour mieux nous envahir sans affrontement, nous rejoignons au bout de plusieurs kilomètres l'abri du Soulzerkopf et son point de vue où nous avions prévu de casser la croûte.
Après le repas pris sur une table au soleil, ce qui est assez rare en janvier pour le signaler, nous repartons vers la ferme auberge Les Sept Fontaines, la seule ferme auberge Alsacienne à élever ses lapins au Riesling. Si vous ne me croyez pas, allez y donc voir ... Un peu plus tard et quelques kilomètres plus loin, nous traversons à nouveau le fossé antichars du Hochwald et un impressionnant réseau de rails dressés pour stopper les chars ennemis si des fois ils étaient arrivés jusque là ... sauf qu'ils étaient passés en Belgique, mais pas nous !
Itinéraire de cette seconde moitié du parcours : Col de Pfaffensclick - refuge de Soulzerkopf (pause de midi) - Les Sept Fontaines - terrain militaire de Drachenbronn - fossé antichars - Brissetishkopf - col du Pigeonnier.
Col du Pfaffenschlick
L'abri du Soulzerkopf
Refuge et abri du club Vosgien au Soulzerkopf
Une belle vue sur la plaine Alsacienne, mais quand il n'y a pas de brouillard
Notre feu et juste derrière la "salle à manger" du jour
La salle à manger du jour
Le drapeau des Blaireaux flotte au Soulzerkopf
Le GR 531 vers les 7 Fontaines
La ferme auberge des Sept Fontaines (je les cherche encore les fontaines ...)
La seule vache vue ce jour là !
Ici on marine les lapins dans le riesling dès leur naissance ...
Un réseau de rails antichars
Un piège redoutable pour stopper les chars ennemis et mieux les détruire
Le fossé antichars du Hochwald
Une casemate Française
La randonnée est presque finie, nous sommes revenus au col du Pigeonnier.
A bientôt pour une autre rando.
C'est dans les Vosges du Nord et plus précisément dans le Hochwald que va nous mener cette randonnée d'environ 20 km. Départ juste après le lever du soleil du col du Pigeonnier situé sur la D3 entre Wissembourg et Climbach. Partis de bonne heure de Sarrebourg nous prenons un bon petit déjeuner dans l'abri du club Vosgien de Wissembourg, juste à côté du refuge appartenant à la même association. En traversant la route départementale qui relie Wissembourg à Climbach nous découvrons une impressionnante sculpture en bois représentant un randonneur avec tout son barda.
Ce parcours assez long sera également assez physique car le secteur est très vallonné. Après chaque descente nous trouvons une nouvelle montée ... parfois très raide ! Et pour ajouter un peu de piment à la sauce, il y a aussi eu le chemin transformé en véritable bourbier par les débardeurs forestiers qu'il nous a fallu emprunter puis les chasseurs en pleine traque qui nous obligèrent à modifier notre parcours et quitter momentanément les sentiers balisés du club Vosgien.
La forêt du Hochwald est un site important traversé par la célèbre ligne Maginot construite avant la seconde guerre mondiale pour empêcher les Allemands d'envahir la France. Le Hochwald est donné pour être le plus grand ouvrage de la ligne Maginot en Alsace. La forêt est traversée par un énorme fossé antichars long de presque 2 km, protégé par 9 casemates en béton. Construit de 1931 à 1933 cet énorme fossé et ses installations furent légèrement endommagés par les combats de juin 1940 et ensuite saboté par les Allemands en 1945.
Et comme les découvertes furent nombreuses sur ce parcours je vais vous le faire découvrir en deux articles.
Itinéraire de cette première partie de parcours : Col du Pigeonnier - Eselsberg - Luchsenkopf - fontaine de Climbronn - ruines chapelle de Climbach - Hinterwald - fossé anti chars du Hochwald - col de Pfaffenschlick.
Col du Pigeonnier
Abri ouvert du club Vosgien au col du Pigeonnier
Lever de soleil au col du Pigeonnier
Petit déjeuner avant le départ de la rando
Sculpture en bois du randonneur et refuge CV au col du Pigeonnier
Dis mon gars, tu sais par où il faut partir ?
Les Vosges du Nord
Le village de Climbach
Ruines de la chapelle de Climbach, 14ème siècle
Fontaine de Climbronn, près de la chapelle de Climbach
Chemin transformé en marécage par les engins forestiers
Fossé antichars vu du haut
... et là le même fossé vu de l'intérieur
Je me trouve encore dans le fossé du Hochwald
Une cloche blindée d'un casemate protégeant le fossé
Un des 9 casemates détruit par une explosion
Une autre cloche blindée
A suivre ...
L'armistice 1918, signé le 11 novembre 1918 à 05 heures 15 dans la clairière de Rethondes en forêt de Compiègne, marque la fin des combats de la première guerre mondiale qui fit plus de 18 milllions de morts.
Les "Blaireaux" commémorent l'armistice
Le Donon connut aussi sa bataille et son lot de morts dès le début du conflit. Le 14 aoüt 1914, les soldats Français s'emparent du col du Donon. Les Allemands après un retrait rapide, passent à l'offensive et reprennent le Donon et le Petit Donon après deux journées de combats les 20 et 21 août 1914.
Les couleurs nationales flottent sur le Kohlberg, face au Petit Donon
6 Franz. Krieger - 6 soldats Français - Stèle au sommet du Petit Donon
Avec les Allemands nous nous sommes tellement battus, que nos sang ne font plus qu'un.
Ferdinand GILSON. Citation d'un poilu.
Plaque commémorative du souvenir Français au sommet du Petit Donon
Visage sculpté au Petit Donon
Aux générations futures, je dirais : soyez les messagers de la paix ... Soyez les passeurs de la mémoire de la Grande Guerre, car cette tragédie ne devra jamais être oubliée. Sinon elle risque de recommencer.
Charles Kuentz. Citation d'un poilu.
Journée consacrée à la visite du Massif du Donon et plus particulièrement aux constructions défensives les plus importantes réalisées par l'armée Allemande au cours de l'année 1915 après l'offensive Française qui visait à s'empager du Donon en août 1914 et qui se solda par un échec. La ligne de front se situant à peine une douzaine de kilomètres plus loin dans les Vosges entre La Chapelotte et la Tête des Faux, le Donon ne se trouvant donc plus en première ligne, il faut fortifier cette position stratégique située à un carrefour de routes afin d'empêcher l'avancée de l'armée Française en cas de percée. C'est au général d'infanterie von Falkenhausen qu'est confié la mission de consolider ce verrou Vosges-Rhin et le relier à la Feste Kaiser Wilhelm II et la Place de Strasbourg afin d'empêcher tout passage par la vallée de La Bruche. Un chantier colossal est mis en oeuvre pour transformer l'ensemble du massif du Donon en une gigantesque forteresse. De nombreux abris en béton ont ainsi été construits par les pioniers Allemands et par les troupes elles mêmes.
Le chantier va durer plusieurs mois, pratiquement toute l'année 1915. Jugé trop onéreux par le Général Von CLEAR, les travaux prévus en 1916 ne furent pas réalisés. En plus des tranchées creusées au milieu des rochers et des forêts il faut construire des dizaines d'abris en béton armé pour mettre les troupes à l'abri et créer des casemates pour les canons de 9 cm et les obusiers. Le projet prévoit de construire de quoi abriter 5000 hommes. Le Donon accèdera aussi au statut de Kommandantur lui assurant une certaine autonomie de fonctionnement malgré la tutelle du gouvernement militaire de la Place de Strasbourg.
Très peu de visiteurs au Donon soupçonnent l'existence de ces bunkers ou casemates et presque tous ont été rendus invisibles par la végétation et la forêt. Il existe toutefois deux parcours balisés par le club Vosgien qui permettent d'en découvrir une partie au départ du col du Donon vers le col de l'Engin (balisage +) et au départ de l'Etoile I vers la Corbeille et le Morveux (balisage o).
Le Donon vu du col.
La forêt du Donon au début de l'automne.
Secteur de la Corbeille
L'intérieur d'un abri sur le site de la Corbeille
Un abri observatoire, vu de l'intérieur
Le même observatoire vu de l'extérieur
La vue à partir de cet observatoire
Une sortie verticale d'un abri ... attention danger !
La Corbeille
D'autres abris cachés par les sapins
Une position de batteries Allemandes
Salle à manger du jour
Un bunker pour canon Allemand de 9 cm vu de l'extérieur
Le même bunker vu de l'intérieur
Tunnel de sortie
Echelle de sortie
Sortie du bunker/abri à raz du sol
Une habitante des lieux (et elles sont nombreuses !)
Le poste de commandement Allemand
L'intérieur du poste de commandement Allemand
Une autre vue de l'intérieur du poste de commandement
Bunkers
Revoir les autres articles publiés sur ce blog et sur le même thème.
Camouflage d'automne au Donon.
Une seconde tête au Petit Donon.
Tous les articles dans la rubrique "Histoire Militaire"
Randonnée d'une douzaine de kilomètres autour du Hartmannswillerkopf rebaptisé Vieil Armand par les Poilus de la guerre de 1914-1918, montagne Vosgienne culminant à 956 mètres. Départ du Col Amic (alt 826 m) pour nous rendre à la chapelle Sicurani puis à la Croix Zimmermann dans la vallée de Kaltenbach (alt 451 m). De là, la montée jusqu'au Hartmannswillerkopf (966 m) par le sentier balisé triangle jaune puis bleu sera assez éprouvante car le dénivelé important sera parcouru sur une courte distance. De nombreux abris bétonnés datant de la guerre 14-18 et construits par les Allemands jalonnent notre parcours. Pour des raisons de sécurité nous ne nous aventurerons pas à l'intérieur de ces constructions. En cours de parcours et alors que nous pensions évoluer sur un parcours très bien balisé nous aurons la surprise de nous égarer durant un petit moment avant de retrouver un semblant de balisage qui va nous remettre sur le bon chemin. Nous n'étions pas encore au bout de nos peines car le parcours toujours balisé par le club Vosgien s'est engoufré dans les tranchées Allemandes dont nous allons avoir du mal à nous extraire. Nous allons être obligés de parcourir sur plusieurs centaines de mètres des boyaux en béton et en pierre, parfois en mauvais état et risquant de s'écrouler avant de pénétrer dans une jungle de fougères, de ronces et d'orties. Bref, un vrai parcours du combattant d'où nous ne serons pas mécontent de nous extirper pour rejoindre une immense croix blanche située au sommet du Hartmannswillerkopf. Ouf, le sommet était atteint et nous pouvons enfin nous reposer et faire une pause café bien méritée.
Retour ensuite sur des sentiers plus "calmes"par le GR5 en passant par les ruines du château Alsacien du Freundstein, cité au 12ème siècle, ce fut le château le plus haut d'Alsace.
Durant la guerre de 14-18, l'armée Française convoitait le Hartmannswillerkop pour sa position stratégique sur le front et le formidable observatoire qu'il constituait sur la plaine d'Alsace. Les combats du Hartmannswillerkopf ont fait environ 15000 morts dans chaque camp. Les Poilus l'ont appelé " la mangeuse d'hommes".
Itinéraire: Col Amic - chapelle Sicurani - Abri Baratin - croix Zimmermann - Hartmannswillerkopf - nécropole nationale - col du Silberloch - GR 5 - ruines du Freundstein - Col Amic.
12 km - prévoir 4 heures de marche sans les pauses - Dénivelé positif 670 m.
Carte : IGN Top 25 - 3620 ET
Chapelle Sicurani
Abri Baratin
Abris Allemands en très bon état malgré leur âge (100 ans).
La plupart des abris portent un nom.
Un autre abri, un peu plus enterré.
Un escalier
Encore un abri Allemand
Une tranchée bétonnée de conception Allemande
Des tranchées fortifiées faites pour durer
Un bastion fortifié
Encore du béton vieux de 100 ans
Plus près du front, bunkers en pierres et béton
Un passage souterrain reliant deux tranchées
Parcours à haut risque ...
La végétation a envahi les tranchées, progression difficile.
Une croix géante au sommet du Hartmannswillerkopf
Un abri blindé pour guetteur Français
La nécropole Nationale
30000 soldats ont perdu la vie au Hartmannswillerkopf
Les quatre photos suivantes sont d'époque (1914-1918). Elles ont été prises au Vieil Armand et témoignent de la violence des combats. Source des images : internet.
Sur le GR 5 en direction du Freundstein
Ruines du château du Freundstein, le plus haut d'Alsace à 927 m d'altitude
Retour au col Amic, fin du circuit
Une Vosgienne nous regarde passer
Ferme auberge du Haag, au pied du Grand Ballon
Une spécialité Alsacienne, des fleischnacka
Une spécialité Vosgienne cette fois ...
Meuhhhhhh ... c'est déjà fini ?
Randonnée de plus ou moins 18 km avec un dénivelé de 915 mètres au départ du village Vosgien d'Allarmont dans la vallée de la Plaine. Nous allons suivre sur plusieurs kilomètres un sentier balisé "croix rouge" pour rejoindre Le Pain De Sucre, un petit sommet culminant à 671 mètres ayant la particularité d'avoir été fortifié par l'armée d'occupation Allemande durant la première guerre mondiale. Au lieu dit Les Herrins un ancien PC militaire Allemand a été transformé en abri pour randonneurs par le club Vosgien. Il ne figure pas sur les plans. L'endroit est matérialisé sur la carte par l'indication "fontaine Benoit". Il y a bien une mare d'eau près de l'abri, mais point de fontaine. Après la visite des vestiges militaires du Pain de Sucre, nous rejoindrons La Tête du Coquin, un autre sommet de la région, culminant lui à 837 mètres d'altitude et offrant un point de vue exeptionnel sur cette partie des Vosges. Le rocher sommital de la Tête du Coquin a longtemps servi de poste d'observation à l'armée Allemande et durant la grande guerre il a même été creusé et fortifié. Nous allons profiter d'un temps splendide pour rester sur ce sommet le temps de prendre notre repas de midi et faire flotter le drapeau de l'association des Blaireaux.
Tout débute sur le sentier balisé +
Lieu dit Les Herrins - stèle sculptée dans la roche par le 84ème Landsturm de Neustadt en Bavière
Lieu dit Les Herrins - Cantine et PC du 84 ème Landsturm
Vue sur le village de Celles Sur Plaine
"Vierge sans nom" au carrefour du même nom ...
Le Pain de Sucre - Rocher transformé en bunker
Le Pain de Sucre - Entrée d'un abri.
Le Pain de Sucre - mur d'enceinte du site fortifié en 1915.
Dans un abri.
Il reste même des barbelés de 1915
Fontaine Le Boeuf
La Tête du Coquin et l'observatoire fortifié
La Tête du Coquin - le rocher observatoire
L'abri sous le rocher de la Tête du Coquin
Rocher transformé en observatoire en 1915
Un drapeau inconnu flotte à la Tête du Coquin
Pique nique à la Tête du Coquin
Vous verrez ce drapeau de temps en temps lorsque "les blaireaux" sont en rando
Belle vue d'ensemble sur la forêt des Bois Sauvages
Ces objets sont là depuis presque 100 ans
Balisage du chemin du retour
Un randonneur sur le chemin du retour
Retour au village d'Allarmont
Tous les contenus présents sur ce blog sont couverts par le droit d'auteur. Sauf accord préalable demandé par mail, l'utilisation partielle ou entière des photos présentées ici est INTERDITE.