Catastrophe, alors que nous ne sommes que début août et qu'il faisait 26° hier, Il a neigé cette nuit sur les Alpes ... et nous n'avons pris que des shorts et des tee shirt pour venir à la montagne.

Bon ben il ne nous reste plus qu'à aller piquer une tête dans la piscine de l'hôtel dont l'eau est à 28° et le SPA à 33° avant que tout celà ne gèle ...

Allez je dois l'avouer maintenant, c'est une blague, c'est une photo d'un tableau accroché dans le hall de l'hôtel. Dehors il fait beau et nous allons en profiter tout à l'heure pour prendre un peu de hauteur grâce aux télécabines du Bettex pour aller manger une omelette chez La Tante.

C'était le dernier article (pour cette fois) de cette série sur les Alpes et le Mont-Blanc. On va revenir dans les Vosges.

La journée s'annonçait plutôt pas trop mal au niveau météo sauf peut être en altitude, près des sommets. Mais ce ne sont pas quelques nuages qui nous feront reculer surtout s'il s'agit de monter au Nid d'Aigles à 2372 mètres d'altitude par un moyen de locomotion peu ordinaire qui allait nous réserver une grosse surprise sur le trajet du retour.

Le tramway du Mont-Blanc ou TMB relie presque toute l'année la gare de St Gervais les Bains au Nid d'Aigle. Ce train à crémaillère permet à certains endroits de grimper des pentes à 25 %. Il circule à 15 km/heures et met 1 heure pour parcourir les 12 km de voies pour rejoindre le Nid d'Aigle.

Il y a en fait 3 TMB qui assurent les aller retours entre Fayet et le Nid d'Aigle, Anne, Jeanne et Marie. Trois prénoms féminins attribués par M. NOURY, propriétaire de l'exploitation en 1956 lorsque les motrices sont devenues électriques. Ce sont les prénoms de ses trois filles.

Le TMB a fêté ses 100 ans en 2013.

Alors que nous circulions à un peu plus de 10 km/heures, le TMB s'arrête en pleine pente. Le chef de train qui au trajet retour se trouve à l'arrière du wagon tracté par le wagon motrice venait de stopper le convoi. Très vite nous allons avoir des informations par le plus ancien et sans doute le plus expérimenté des employés de la compagnie qui se trouvait à bord. Le wagon venait de dérailler. Les roues arrières du wagon venaient pour une raison indéterminée de sortir des rails. Une opération de dépannage très délicate assurée par le personnel présent allait débuter et nous repartirons environ 1 heure 30 plus tard. J'ai appris que la compagnie avait envoyé un TMB de secours à notre rencontre au cas ou.

Le wagon qui avait déraillé est resté debout. Les quelques voyageurs qui se trouvaient à bord ont bien été secoués, nous à l'avant dans la motrice nous n'avons rien ressenti. Il n'y a eu aucun blessé.

Le voyage de retour allait durer 2 heures 45 au lieu de 1 heures.