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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 07:55

Suite de l'articleDe saint-Jacques au Mont St Odile.



Après la rude montée de Saint-Jacques au couvent du Mont Ste Odile, me voici arrivé sur le plateau de cette montagne culminant à 764 m d'altitude au-dessus de la ville Alsacienne de BARR. La carte IGN en main je prends la direction du Nord par le "sentier des merveilles" afin de longer le mur païen. 

Le mur païen est une enceinte mégalithique d'environ 10 km de long et qui fait le tour du plateau du Mont Ste Odile. Ce monument unique en Europe est également l'un des mieux conservés.

Cet ouvrage gigantesque classé monument historique depuis 1840,  fait environ 2 mètres de large et peut atteindre 3 m de haut à certains endroits les mieux conservés. 
Les origines de cette enceinte sont controversées et les historiens n'ont pas établis s'il s'agissait d'une enceinte défensive ou cultuelle. Sa période de construction n'a pas été définie mais pourrait remonter au IIème siècle avant JC voire même à l'âge du bronze.  L'étude de tenons en chêne en forme de queue d'aronde retrouvés sur ce mur le dateraient du VII ème sièce, mais il est fort probable qu'il ne s'agisse que de travaux de réfection du mur  effectués au moyen âge à l'époque de la construction du monastère du Mont Ste odile.

Certaines parties du mur ont été endommagées au 12ème siècle. Les pierres retirées ont été utilisées pour la construction de  châteaux édifiés pour protéger le Mont Ste Odile.





Une forêt de pins magnifiques et odorants recouvre le Mont Ste Odile.  





Mur païen.











Queue d'aronde sur le dessus du mur.





Un bucheron a sculpté ces oeuvres disposées le long du sentier des merveilles.






Un écureuil imperturbable.






Ruine du Hagelschloss.






Le sentier longe le mur paien.






Une partie du mur très bien conservée.






Les blocs de pierre ayant servis à la construction du mur étaient taillés sur le site même.






Une carrière située à proximité du mur.






Il y a des artistes au Club Vosgien.



Cette balade peut être faite par n'importe quel temps et le dénivelée n'est pas très important si vous démarrez du parking du couvent du Mont Ste odile.
L'idéal est tout de même de bénéficier du beau temps et de profiter des odeurs dégagées par la forêt de pins.





A suivre ... (partie sud du mur Païen qui sera effectuée lors d'une randonnée à venir).

15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 05:45


C'est dans la forêt de Bischoffsheim, au col de Verloreneck, à quelques kilomètres seulement de Grendelbruch, petite localité Alsacienne, que je commence l'ascension du cône du Heidenkopf (altitude 787 m).  Ce sommet Vosgien dont les pentes escarpées sont recouvertes de hêtres et de sapins magnifiques aurait été occupé depuis le Néolithique. Le sommet du Heidenkopf est un petit plateau entouré d'un remblai et d'un fossé. C'est en 1909 que le Club Vosgien du Bas Rhin y construit sa dernière tour d'observation panoramique. Haute de 17 mètres, on la baptisa "Mündelturm"  en hommage à l'auteur du "Guide des Vosges" Curt Mündel. Si vous gravissez les 88 marches de cette tour belvédère vous aurez la possibilité d'admirer les principaux sommets des Vosges Centrales (Champ du Feu, Donon, Schneeberg, Mont Ste Odile etc ...) à condition que le ciel soit dégagé bien sûr. Et pour ceux qui comme moi ont quelques difficultés à s'orienter , le club Vosgien a pensé à installer une très belle table d'orientation circulaire au sommet de la tour.   





Un hêtre sur les pentes du Heidenkopf.






Vers le sommet du Heidenkopf.






Le remblai et le fossé au sommet du Heidenkopf.






La tour Mündel.







La tour Mündel.






Une partie de la table d'orientation circulaire que l'on peut découvrir en haut de la tour Mündel.






Le Heidenkopf.





Au col du Verloreneck, à côté de l'abri du club Vosgien plusieurs menhirs et dolmens attisent ma curiosité. Depuis quand ces pierres énormes sont elles là ? A quoi ont elles bien pu servir ? J'ai beau chercher, je ne trouve qu'un seul panneau d'information.  Et moi qui croyais qu'il n'y avait que des menhirs et des dolmens en Bretagne !  








Menhirs placés en cercle.






D'autres menhirs, également placés en cercle.






Un gros menhir un peu à l'écart des autres





















 

 

 

1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 14:27

Après l'abbaye de Senones, le Haut du Bon Dieu et le lac de la Maix, notre guide Jean Luc nous conduit à la découverte de la tête des  Blanches Roches, de la tête de Bipierre et de la chapelle de Bipierre.  Ces sommets des Vosges Moyennes, situés à seulement quelques kilomètres du Donon, culminent respectivement à 916 et 901 mètres. On peut y observer des cupules et gravures anciennes datant semble t'il du Néolithique et très certainement liées au culte de la fécondité. 
La chapelle de Bipierre est un rocher orienté vers le Donon à la base duquel vous pourrez voir deux "sièges" et des croix gravées.

 

Secteur de Prayé.






Tête des Blanches Roches.






Tête des Blanches Roches.






Myrtilliers en fleur.






Bloc de grès avec une cupule à la tête des Blanches Roches.






Grès à boules.






Une cupule.






Jean Luc le Druide nous montre une cupule. Au pied du rocher, une gravure en forme de fer à cheval.  






Gravure en fer à cheval.







Gravures sur un rocher de la tête de Bipierre.






Un cercle gravé dans la roche.






Jean Luc le Druide assis sur une ancienne borne frontière. 

 




La chapelle de Bipierre.







Croix gravées à la chapelle de Bipierre.






Vue sur le Donon.

 

 

 

 


24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 20:03

Il existerait un jardin appelé Jardin des Fées. Cet endroit décrit comme magique et habité par de jolies fées se trouverait au sommet de la Grande Côte, une montagne en forme de cône de 831 m  d'altitude dont les pentes très raides sont parsemées d'éboulis rocheux.

C'est donc par une belle journée d'avril que je me rends à SCHIRMECK puis à LUTZELHOUSE  où je prends la route forestière du schliffstein pour me rendre au point de départ de cette randonnée au refuge-abri du club Vosgien situé au lieu dit Schliffstein à 550 m d'altitude.

Il me reste encore un dénivelé d'environ 300 m à gravir sur les pentes raides de la Grande Côte. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour rencontrer des fées.
  J'espère au moins que cette histoire de fées n'est pas une légende.






La Grande Côte, sommet en forme de cône.






L'abri (au premier plan) et le refuge du club Vosgien au pied de la Grande Côte.  






Le sommet n'est plus très loin et je vois même une fée qui disparait dans la forêt.




Le sommet de la Grande Côte est occupé par un joli menhir d'un peu plus d'un mètre de hauteur. D'autres menhirs ont été renversés et abimés par les travaux forestiers . D'étranges cupules en forme de disque avec un trou central sont elles  bien visibles sur plusieurs rochers.  Ces cupules bien régulières d'une profondeur d'environ 2 à 3 cm et d'un diamètre d'environ 50 à 60 cm sont creusées au bord des rochers et ont une petite rigole ce qui laisserait supposer qu'elles devaient servir de meule ou de pressoir. Le trou central devait sans doute servir à recevoir un axe qui supportait une meule qui venait s'emboiter dans la cupule.  Il existe toutefois une autre hypothèse avancée ar un archéologue qui dit que le site du Jardin des Fées aurait été un observatoire astronomique.  En tout cas une chose est sûre, c'est que personne ne saura jamais à quoi ont vraiment servi ces étranges et bien mystérieuses cupules.












Un des rares menhirs encore debout au jardin des fées.






Une de ces cupules mystérieuses avec bec verseur ...






 























Un menhir sans doute brisé par la chute d'un arbre.







Une belle vue sur le Narion (à gauche)  et le rocher de Mutzig (à droite).




Le Jardin des Fées photographié par Martine Schnoering. 

 

28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 11:30

3 / Le vallon de Saint Martin


Après avoir suivi Jean Luc notre guide dans les vallons de Bonneval et de Chèvre Roche nous pénétrons maintenant dans le dernier vallon de la trilogie qui est  le vallon de Saint Martin, également appelé le vallon druidique, mais il semblerait qu'aucun druide n'ait jamais exercé ici, à moins que .... Jean Luc tu en penses quoi toi ?

Le vallon de Saint Martin fut un lieu sacré pendant plusieurs siècles. C'est  le domaine de l'eau, de la roche et de la forêt. Il est réputé pour ses vestiges légendaires. Les plus connus sont le cuveau des fées, la fontaine le Boeuf et la grotte Saint Martin. 

L'actuelle chapelle fut construite en 1958 sur l'emplacement d'un ermitage du XVII ème siècle. Les nombreux pétroglyphes, croix gravées dans la roche, niches à offrandes, montrent bien combien ces lieux ont été vénérés.

 



La chapelle St Martin et la grotte St Martin.




La grotte Saint martin se compose de deux parties, le porche naturel et une galerie artificielle. Le porche présente de nombreux aménagements tels que des auges, des cavités de poutrage, des niches qui peuvent dater soit des premiers ermites de St Martin soit de 1885 lors de son utilisation comme écurie. 
La galerie creusée de mains d'hommes suit une couche de grès tendre. Il y a quatre puits dans cette galerie dont trois font environ 5 m de profondeur. On ignore quel fut leur usage.  


Plan en coupe de la grotte Saint Martin.






L'entrée de la grotte St Martin.



Près de la grotte, on remarque la sculpture d'une tête dans la roche. 
Il s'agit peut être du gardien des lieux.  



Un visage sculpté dans la roche à la grotte St Martin. 

 





Auges à l'intérieur de la grotte.





Une gravure représentant une femme également à l'intérieur de la grotte.






Le plafond de la grotte à la lueur du flash.






La galerie artificielle et ses puits.





Une chauve souris en hibernation. Merci de ne pas les déranger ni de les réveiller.

Avez vous remarqué l'énorme araignée en haut de la photo ?




La maison de l'araignée.






Un grand Murin en hibernation "myotis myotis".




Elle dort à "poings' fermés.





Niche à offrandes dans la vallée des druides.






Pétroglyphes sur un rocher de la vallée des druides.



Le cuveau des fées est une autre merveille de ce vallon. Située à flanc de coteau, il a été taillé d'un seul tenant dans le banc de grès à l'endroit où il repose. Sa forme intérieure circulaire a un diamètre de 3 mètres et une profondeur de 45 cm. Son pourtour extérieur forme un octogne presque régulier.
S'agit t'il là d'une pierre à sacrifices gauloise ou tout simplement d'une auge à fontaine ou d'une piscine baptismale ? Nous ne le saurons jamais et chacun est libre d'imaginer ce qu'il veut.



Le cuveau des fées.





Une légende raconte que le diable qui se trouvait sur un rocher en face du cuveau voulant rejoindre les fées qui se trouvaient au cuveau s'est élancé et laissa les traces de ses griffes dans la roche en se réceptionnant.  



Les griffes du diable.






 

L'équipe au complet dans le cuveau des fées.  




Il ne nous reste plus qu'à nous rendre à la fontaine Le Boeuf. L'eau qui s'écoule de ce rocher aurait des propriétés miraculeuses. La fontaine a été sculptées à même la roche. L'eau s'écoule par la bouche d'une sculpture représentant une tête de bovin. On distingue le museau, les cornes et les oreilles de l'animal.  
















En tout cas cette eau est très bonne. N'est ce pas Willow ?




A voir aussi :  1/3 : Les trois vallons de la forêt de Darney. Vallon de Bonneval.
                         2/3 : Les trois vallons de la forêt de Darney. Vallon de Chèvre Roches.







27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 06:25

2 /  Le vallon de Chèvre Roche ou vallon des ermites.



La découverte des trois vallons de la forêt de Darney se poursuit par celui de Chèvre Roche. L'origine de ce nom n'a pas été clairement établi mais il se pourrait bien que le nom de Chèvre Roche provienne du fait de la présence d'un élevage de chèvres dans ce vallon qui jadis n'était pas recouvert de forêts. Ce n'est bien sûr qu'une hypothèse. En attendant il existe bel et bien un élevage de chèvre pas très loin comme l'atteste la présence de ce panneau. Coincidence ou pas ?








Ce rocher caractéristique de par sa forme est surmonté des ruines d'une chapelle. Un célèbre fromage s'est d'ailleurs inspiré de ces lieux pour décorer le couvercle de leur boite.   






C'est Jean Paul qui s'est dévoué pour grimper sur le sommet du rocher de Chèvre Roche et nous ramener cette photo représentant un autel dans ce qui reste de la chapelle. Cet autel est invisible du bas du rocher. Merci Jean Paul.






Un peu plus bas dans le vallon nous découvrons cette étonnante petite cascade résultat d'une cassure tellurique qui s'est produite  il y a déjà des millions d'années maintenant. Il nous faut traverser le ruisseau en amont de la cascade pour atteindre le vallon des ermites.  






Nous découvrons rapidement les premiers vestiges. C'est du 12ème sièce  jusqu'à la révolution qu'une centaine de moines ermites furent contraints de s'installer ici. Vivants dans des abris creusés dans la roche ou dans  des cabanes ils n'hésitaient pas à détrousser les voyageurs qui osaient s'aventurer trop près.

J'ai bien aimé cette remarque faite par Jean Luc :"Tous les moines qui habitaient ici n'étaient pas très catholiques".




Ruines d'une construction en dur.




Tiens, je croyais qu'il n'y avait plus d'ermites ici depuis fort longtemps.
Quelle surprise de rencontrer les deux derniers représentants des ermites encore vivants et à priori bien portants.  Nous allons poursuivre la visite du vallon en leur compagnie.
































Ermite Martine et ermite Jean Luc et leur chien ermite Willow.





Une des plus belle demeure d'ermite du vallon.





Une vue rapprochée de cette construction réalisée à même la roche.





Une croix creusée dans la roche.






Une chapelle surplombant les habitations des ermites.





Un détail d'inspiration Bizantine décore cette chapelle.





Une petite chapelle de facture plus récente domine le vallon.






Petite chapelle du vallon des ermites. 

 


Mais voici que la visite du vallon des ermites se termine. Il nous faut retourner aux véhicules pour rejoindre le dernier vallon, le vallon de Saint Martin situé près d'Escles.




Vallon des ermites.




A voir aussi :   1 /  Les 3 vallons de la forêt de Darney. Le vallon de Bonneval.









26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 10:00

C'est dans la Vôge, plateau gréseux du Nord Est de la France situé entre Vittel et Remiremont, région parsemée de vallées et de forêts éparses aux essences variées de chênes, hêtres et pins et plus précisément dans la région de Darney  que nous allons nous retrouver durant deux jours avec notre ami et guide Jean Luc dit Jean Luc le druide.  

Le mot de Jean Luc : 
 
La plaine des Vosges et ses secrets.

Un principe trinitaire au coeur de la forêt de Darney (88) et de ses secrets ; 3 vallons : le vallon de Bonneval, le vallon  de Saint martin, le vallon de Chèvre Roche.
Nous visiterons l'endroit le plus mystique avec la vallée des ermites : lieu où pendant des siècles se sont réfugiés des ermites et y ont creusés ou construits à même la roche plusieurs chapelles et ermitages, lieu mystique avec l'implantation d'un château templier aux formes bizarres sur le principe du triangle, il ne fut jamais habité mais était surtout un lieu ésotérique aux formes géométriques du sacré, sur la route Celtique reliant le Donon avec son implantation du temple de Mercure et le mont Mercure en Haute Marne lieu symbolique. C'est dans ce lieu que se trouve une cascade magnifique de plusieurs mètres, résultat d'un bouleversement tellurique, impressionnant alors que nous sommes en plaine. "Jean-Luc"


 Jean Luc.



Au cours de ces deux journées nous allons visiter trois vallons. Le vallon de Bonneval, le vallon de Chèvre Roche et le vallon de Saint Martin.
Trois vallons = trois articles.

Je tiens à remercier tous les participants à cette sortie et plus spécialement Jean Luc notre hôte et guide, pour sa gentillesse, sa bonne humeur et ses compétences et connaissances culturelles qu'il nous a fait partager tout au long des visites.




1 /  Darney et le vallon de Bonneval.

Le départ est fixé à 9h30 sur la place près de la tour du château à DARNEY (88).  Le groupe n'est pas très important car de nombreuses personnes étaient retenues pour des raisons professionelles ou famillialles.
Sans trop s'attarder dans la ville de Darney nous prenons la direction du petit village de RELANGES qui se trouve à quelques kilomètres seulement.




Darney. Vue d'ensemble.





Le château de Darney.



L'église de RELANGES est la première étape avant de nous rendre dans le vallon de BONNEVAL. Cette église Romane , classée monument historique, aux styles harmonieux est la  2ème plus ancienne église des Vosges. Ce très bel édifice en croix a été construit au 11ème siècle sur les ruines d'un ancien monastère et remanié à plusieurs reprises au cours des siècles qui suivirent.















L'église étant fermée pour des raisons évidentes de pillages religieux, je m'y suis glissé par le trou de la serrure ...








Nous y  voici enfin dans le vallon de Bonneval dont j'ai tant entendu parler. Nous avons de la chance car le soleil brille et les températures sont printanières.  







Nous allons rapidement faire une découverte d'importance. Un magnifique rocher sculpté à la fin du 18ème siècle par un berger du nom de Dominique Plancolene. Cette oeuvre représente la vie du Christ de sa naissance à la mise au tombeau.  Il faut savoir qu'ici il n'y avait pas de forêts au 19ème siècle mais des patûrages.  Je n'ose pas imaginer le nombre incroyable d'heures passées à sculpter ce monument unique au monde.   










Notre ami Willow semble s'intéresser de très près au monument.





La crucifixion de jésus.




Nous poursuivons notre balade dans le pitoresque vallon de Bonneval pour nous rendre à l'ancien prieuré Augustin fondé au début du 12ème siècle par Wichard, frère d'Engibald. Bonneval ne fut à ses débuts qu'un simple ermitage qui se transforma au fil des siècles en prieuré. Nous remarquons trois style différents, Romans, Gothique et Bizantin.

Des ruines du prieuré on ne sauva qu'une statue de la vierge portant un enfant. Cette statue connue sous le nom de Notre Dame La Blanche mesure environ 1 mètre serait du XV ème siècle.
La chapelle néo-romane visible sur le site date de 1861 et a été construite à l'emplacement des tours de l'église du prieuré.



Les ruines du prieuré de Bonneval.






Les ruines des cellules des moines.




Mais attention où vous mettez les pieds, car ce reptile mesurant environ 80 cm aurait pu trépasser sous une de nos chaussures si nous n'avions pas décelé la bête endormie au soleil. Aucun danger car il s'agit d'une couleuvre à collier, serpent tout à fait inoffensif.




Couleuvre à collier de Bonneval.







Un exemple d'art Bizantin et une double vasque.






La chapelle de Bonneval.






Notre Dame La Blanche.



Nous poursuivons par la visite de la Tour Sechelles. Il s'agit en fait des ruines d'un château ésotérique initiatique des Templiers. Cette forteresse aux formes triangulaires ne possédait qu'une seule entrée. Construit au cours des 12ème et 13ème siècles ce château fut détruit par les Suédois en 1635. Il n'en reste que quelques ruines envahies par la végétation.







Et c'est après une bonne demi journée de marche et d'exploration que nous nous octroyons un petit banquet improvisé dans la forêt de Bonneval.



De gauche à droite : Jean Luc, Jean Paul, Michèle et Martine.





A suivre deux autres articles :  2 /  Vallon de Chèvre Roche 
                                                3 /  Vallon de Saint Martin




A voir sur le blog Vosges-Passion l'article : La pierre des 12 apôtres et l'abbaye de Bonneval à Darney.







22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 09:00

Si un jour vous passez près de Bouxwiller, vous remarquerez peut être cette énorme croix noire au sommet de cette colline. Rendez vous à Griesbach le Bastberg, ce petit village situé juste au pied des deux collines qui forment le Bastberg dont le nom contracté signifie "la montagne de saint Sébastien". 

Le Bastberg est formé de deux croupes arrondies. Le petit Bastberg, c'est là où il y a la croix,  est en fait  le plus élevé des deux et culmine à 324 mètres d'altitude. Son sommet est dégarni alors que le grand Bastberg est recouvert d'arbres.

 

En parcourant le Bastberg vous emprunterez forcément le sentier géologique qui chemine sur cette montagne qui est constituée de calcaires jurassiques enfermant des pétrifications du nom de calcaire oolithique. Le petit Bastberg est un site naturel protégé.

Le Bastberg jouit d'une mauvaise réputation dans la région.  Jadis, à minuit, les sorcières de toute la région se retrouvaient sur son sommet où elles tenaient leurs assemblées et y organisaient des fêtes au cours desquelles elles dansaient et mangeaient. Aujourd'hui encore, les habitants des environs évitent d'y passer après la tombée de la nuit.


Plusieurs légendes circulent d'ailleurs à ce sujet et en voici une.

Un jour, un instituteur, qui s'en revenait d'une fête de village passa près du Bastberg pour se rendre à Griesbach. Attiré par des lumières et de la musique il monta au somet de la colline. Il se retrouva au milieu des sorcières qui dansaient les cheveux et la robe au vent. Les sorcières l'invitèrent à la fête et il dut jourer une danse avec son violon. Sans qu'il ne s'en rende compte, il jouait de plus en plus vite et les sorcières dansaient de plus en plus rapidement et leurs rires retentissaient de plus en plus fort. 
A l'aube, l'instituteur de réveilla, les vêtements déchirés, étendu sur un tas de pierres, la tête lourde et vide, ses os étaient douloureux. Au lieu de son violon i tenait par la queue un gros chat noir qui le griffa et le mordit avant de disparaitre dans les vignes.

 

On peut s'interroger sur l'utilité d'une croix si imposante sur une si petite montagne si ce n'est que pour christianiser les lieux et ainsi les exorciser et empêcher  le retour des sorcières.

 

 



La croix en bois du Bastberg.






Le Bastberg, un site naturel protégé.






Sol calcaire.






Détail géologique au sommet du Petit Bastberg.






Une bande de sorcières ? Non peut être que des randonneuses.






Calcaire oolithique.






Le sommet du Bastberg avec sa végétation de type méditerranéenne.






Une vue sur la valée de Bouxwiller et les Vosges du Nord.






Une bien étrange construction sur le Grand Bastberg. Peut être bien un piège à sorcières !






Une sorcière rencontrée dans le village de IMBSHEIM.








3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 12:40



Le brouillard était dense sur Sarrebourg et ses environs et malgré tout  je suis quand même parti vers le massif du Donon pour faire je ne sais quelle balade dans la forêt. De toute façon l'endroit  n'avait aucun importance car dans le brouillard toutes les forêts se ressemblent.  
J'aurais eu plusieurs fois l'occasion de m'arrêter mais une force m'attirait irrésistiblement vers le Donon et c'est tout naturellement que je me suis stationné sur le parking enneigé au col. 
Pas assez de neige pour utiliser les raquettes,  tant pis j'y vais sans. J'embarque mon sac à dos contenant une thermos de café et quelques affaires qui seront sans doute inutiles mais on ne sait jamais, il vaut mieux être prévoyant. J'ai même la carte IGN du coin bien qu'elle aussi ne me soit d'aucune utilité. Ce parcours je le connais par coeur pour l'avoir déjà fait de nombreuses fois.
Le Nikon autour du cou je commence donc à suivre le GR5 qui gravit les pentes qui mènent au sommet de cette montagne d'où par temps clair on peut bénéficier d'un panorama grandiose sur plusieurs sommets Vosgiens et les vallées Mosellanes, mais aujourd'hui je ne me fais aucune illusion.

 



La magie du brouillard.





Interdit aux skieurs ? Heureusement que je suis à pied.



Soudain  le ciel bleu apparait comme par miracle et je me retrouve au-dessus des nuages et des nappes de brouillard.
 






Qu'il est agréable de marcher au soleil alors que quelques minutes avant un brouillard épais et humide m'entourait.






Je m'amuse à chercher les sommets voisins qu'on devine parfois au loin, emmergeants à peine de cette masse grise et cotonneuse.






Alors que j'arrive en vue du sommet du Donon un phénomène étrange me stoppe dans ma progression comme si j'étais de métal et que je venais de marcher sur un énorme aimant. Tout est très calme, trop calme et le ciel est subitement bizarrement illuminé.

Il se passe quelque chose dans mon dos de pas normal du tout.

Doucement je me retourne comme si je craignais de me retrouver face à face avec des extraterrestres sortis d'une soucoupe éblouissante (c'est comme çà quand on regarde trop les X Files ...) Très rapidement je pense à toutes ces personnes qui disent avoir été kidnappées par ces petits hommes venus d'une autre galaxie.


Je fais rapidement une photo mais je n'arrive toujours pas à voir de quoi il s'agit. Je vois une lumière vive et brouillée et une ombre étrange qui s'élève vers le ciel.








A peine une seconde plus tard ...

                                                   je comprends mieux ce qui s'est passé.



Décollage imminent d'Ariane 5,
 
 




                                                                et je retourne sur mon nuage.






Pour enfin redescendre sur terre







et admirer le temple sommital du Donon dans toute sa splendeur.





















La plate forme sommitale.









Numéro fétiche.






26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 13:10

 

 

J'abandonne la voiture sur le parking du jardin botanique dans le col de Saverne  pour vous faire découvrir et par la même occasion redécouvrir un endroit que je n'avais pas revu depuis bien longtemps. J'avais même oublié, c'est dire que ma dernière visite remonte à fort longtemps, combien ces lieux étaient beaux.

 

 

 

 

Je ne mets pas longtemps à retrouver les énormes rochers de grès du Saut du prince Charles.

 

  

 

 

 

 

La légende dit qu'un prince Lorrain du nom de Charles, poursuivi par ses ennemis sauta avec son cheval du haut de ce rocher  pour se rattraper sur un saillant en y laissant la marque très nette des quatre fers. Mais cette légende n'est elle pas inspirée de faits réels car les marques des fers du cheval du prince Charles sont bien visibles. 

 

 

 

 

 

 

L'antique route permettant  de franchir les Vosges pour relier l'Alsace à la Lorraine est elle aussi bien marquée dans le grès au pied des rochers du Saut du prince Charles. Les ornières qui guidaient les roues des chariots sont  impresionnantes et prouvent qu'une circulation intense règnait à cet endroit et "bison futé" avait déjà certainement fort à faire même à cette époque.

 

 

 

 

 

 

Au passage j'admire les belles falaises de grès rose  ...

 

 

 

 

 

 

  ... et des lichens d'une couleur jaune éclatante.

 

 

 

 

 

 

 

Après cette pause historique et culturelle, je poursuis, pardon nous poursuivons, notre chemin sur les flancs du Koepfel sous le couvert d'une forêt au feuillage d'or.

 

 

 

 

 

 

La progression vers le Kaestenberg est fortement ralentie par des obstacles qu'il est courant de rencontrer en cette saison dans nos forêts.  

 

 

 

 

 

Les arbres abattus par les bûcherons barrent les sentiers et il faut souvent les contourner.  

 

 

 

 

 

 

Mais voilà que nous approchons d'une jolie gloriette entretenue par le Club Vosgien. Par temps clair on y jouit d'une belle vue sur la vallée du Ramsthal.

 

 

  

 

  

 

 

 

 

Des images d'hier au Saut du prince Charles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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