L'enneigement des Hautes Vosges et même du Donon étant encore trop important j'ai donc décidé de me diriger pour quelques randonnées photographiques vers le parc naturel Régional des Vosges du Nord avec ses pitoresques rochers de grès rouges et ses nombreuses ruines de châteaux forts.
Les Vosges du Nord s'étendent de la frontière Franco-Allemande au col de Saverne et son point culminant est le Grand Wintersberg avec ses 581 mètres d'altitude.
La balade d'aujourd'hui débutera au pied du château de Hunebourg (alt. 415 m) à quelques kilomètres seulement de Neuwiller lès Saverne (67) pour rejoindre les rochers du Gruenkopf puis ceux des Pfannenfelsen pour ensuite revenir vers le rocher de la Guérite.


Je venais de commencer la balade depuis une dizaine de minutes et je longeais silencieusement une barre rocheuse exposée à l'Est lorsque subitement un gros sanglier décampa à quelques mètres de moi. le pauvre animal a été tellement surpris qu'en s'enfuyant il roula plusieurs fois sur lui même dans la pente. Après cette cascade improvisée il se rétablit finalement sur ses pattes et détala sans demander son reste. En examinant les lieux je découvris sa chambre à coucher bien au sec sous un rocher et un peu plus loin quelques excréments bien noirs et luisants.




La randonnée continue en direction des Pfannenfelsen qui veut dire traduit en Français : rocher des poëlles. Ces rochers remarquables sont situés à une altitude de 415m.
Les traces laissées ici telles que cupules, gravures, pétroglyphes confirment que ces lieux ont été occupés depuis très longtemps et à des époques très diverses. Les Pfannenfelsen étaient peut être un lieu destiné aux rituels antiques comme il en existe beaucoups dans les Vosges.





Je quitte finalement les pfannenfelsen pour continuer la balade en direction d'un gros chêne pédonculé âgé de 400 ans mesurant 32 m et ayant un tour de taille de plus de 6 m.

Les forêts du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord sont très giboyeuses. Les sangliers, cerfs, biches, chevreuils sont légion ici et j'ai encore pu le constater pendant la pause repas de midi. Mais cette fois l'appareil photo était prêt et j'ai pu immortaliser le passage d'une harde de biches et de cerfs. Ces animaux essentiellement nocturnes car très farouches se déplacent très rapidement quand ils ne se reposent pas dans leur hallier au fond des bois.

Un peu plus loin alors que je gravis la pente qui rejoint le rocher de la guérite (alt 339 m) j'observe ces millions de petites fourmis rousses hyperactives qui reconstruisent leur énorme fourmilière avec des aiguilles de pins et des brindilles. Ce travail titanesque ne semble pas les impressionner et il vaut mieux ne pas aller les déranger si on ne veut pas être accueilli par des dizaines de jets d'acide. Pour en savoir plus sur la fourmi rousse cliquer ici.



