Météo France avait annoncé une assez belle journée, avec beaucoup de soleil ... hélas c'est avec un ciel super gris et une bruine persistante et très imprégnante que nous avons du composer ce jour là pour notre randonnée de 16 km au départ du col de Fouchy et à destination du château de Frankenbourg.
La pluie tombée les jours précédents et la pluie fine qui tombait a rendu les chemins et sentiers glissants et boueux. Pas assez toutefois pour nous empêcher de rejoindre les ruines du château de Frankenbourg en passant par le rocher du Coucou. Mais au lieu de ripailler dans la salle à manger du château situé au sommet du Schlossberg, nous allons nous retrancher dans une petite cabane sombre au col du Schlossberg. Là au moins nous serons au sec pour déguster un bon plat d'asperges accompagnées de quelques tranches de jambon fumé et d'une salade de pommes de terre maison, le tout arrosé d'un muscat de Rudisbourg "médaille d'or", histoire d'oublier l'espace d'une heure environ le temps maussade qu'il faisait dehors.
Il existe un mur, dit païen, entourant le château de Frankenbourg sur les trois côtés, à 150 mètres environ au-dessous des derniers murs. Baptisé ainsi par le papeLéon IX, qui considérait qu'il était antérieur à l'ère chrétienne. Ce mur se trouve sur la pente ouest du Schlossberg, un peu plus bas que le château. Sur le versant Est, il ne subsiste aucune trace. Ce mur a une certaine ressemblance avec le mur païen du Moint Ste Odile. La plupart des spécialistes pensent que ce mur remonte à la fin à l'âge de fer. Au pied de ce mur en 1932 un pot fut mis au jour contenant plusieurs centaines de pièces de l époque romaine (480 avant Jésus Christ).
Le château de Frankenbourg est un château fort médiéval en ruine situé sur le sommet de la montagne du Schlossberg, entre les villages de Neubois et de La Vancelle dans le Bas Rhin. Le château a vraisemblablement été construit sur un site plus ancien, comme en témoignent la présence d'un mur protohistorique et des traces d'un peuplement celtique et romain.
Ce château est mentionné officiellement pour la première fois en 1123 sous le nom de Frankenbourg.
Le ROT und WISS,
Rot un Wiss se traduit de l'alsacien par rouge et blanc. Ces deux couleurs sont typiques de l'Alsace et apparaissent dès le XIe siècle avec le duc de Lorraine Gerhardd d'Alsace. Ces couleurs sont fréquemment utilisées à l'époque dans leSaint Empire car elles reprennent les couleurs des chevaliers croisés (Xe–XIe siècle), par exemple il figurait déjà en 1470 dans les armoiries du Duché de Lorraine. Les armoiries de certaines grandes villes alsaciennes comme
Strasbourg, Mulhouse, Ensisheim, Guebwiller, Sélestat, Munster sont rouges et blanc.
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